Photo reportage sur les caravanes de sel au Danakil (Éthiopie)

Dans le désert du Danakil, en Éthiopie, le mode de vie ancestral des caravanes de sel est menacé. Ce reportage explore les changements apportés par les nouvelles routes et leur impact sur les traditions des communautés Afars.

Transformation au Danakil

En mars 2019, je me suis rendu dans le désert du Danakil, en Éthiopie, pour documenter un bouleversement majeur : la construction de routes modernes dans cette région isolée. Ces infrastructures, conçues pour attirer investisseurs, scientifiques et touristes, pourraient sonner le glas des caravanes de sel.

Autrefois indispensables, les dromadaires qui transportaient des blocs de sel extraits des mines risquent d’être remplacés par des véhicules motorisés. Pour les Afars, ce changement suscite des sentiments ambivalents. Tandis que certains redoutent la disparition de leur mode de vie traditionnel, d’autres espèrent bénéficier de conditions de vie moins éprouvantes.

Immersion dans la vie des Afars

Travailler dans le désert du Danakil requiert une organisation minutieuse. Les tensions frontalières avec l’Érythrée rendent l’accompagnement armé indispensable. De plus, la photographie des communautés Afars exige une patience particulière pour établir une relation de confiance.

Immersion et portraits

Lors de mon prochain voyage, je prévois de m’immerger au sein d’une communauté de travailleurs du sel, avec l’aide d’un fixeur local. L’objectif est de capturer trois dimensions du quotidien des Afars :

• Le labeur des mineurs de sel : Ces « forçats du désert » extraient le sel sous des températures extrêmes.
• Le quotidien des jeunes : Suivre la vie d’un adolescent Afar pour comprendre les aspirations de la nouvelle génération.
• Les femmes dans le désert : Décrire leur rôle, leurs défis et leurs contributions essentielles à la communauté.

Les enjeux : Tradition contre modernité

L’importance culturelle des traditions Afars est en danger.

Menace sur un patrimoine immatériel

Les caravanes de sel représentent bien plus qu’une simple activité économique. Elles incarnent un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. Leur disparition soulèverait des questions sur la préservation des traditions face au développement.

Une opportunité pour un avenir meilleur ?

Pour d’autres, ces routes symbolisent un espoir. Elles pourraient améliorer l’accès aux soins, à l’éducation et aux marchés. Mais à quel prix ? Ce reportage vise à documenter ce fragile équilibre entre traditions et modernité.

Un équilibre à préserver

Le désert du Danakil est à un carrefour historique. Ce reportage ambitionne de capturer cet instant où tradition et modernité se rencontrent. À travers mes photographies et mes récits, je souhaite contribuer à une réflexion sur la préservation d’un patrimoine culturel unique tout en mettant en lumière les défis auxquels les Afars sont confrontés.

Si ce portfolio journalistique vous interpelle vous pouvez me contacter, je vous répondrai avec plaisir.